La bouffe ici est très, mais alors vraiment très, répétitive. De tout temps, l’homme a toujours cherché à diminuer le risque et à privilégier le connu afin de diminuer son angoisse face à l’inconnu ; dans cette perspective, le développement de rite est tout à fait éclairant. Ainsi, la réitération, jour à après jour, des mêmes gestes, des mêmes paroles permettent une domestication de la peur de l’inconnu. M’étonnant devant ce brillant énoncé philosophique – digne d’un élève de terminal déprimé qui, dormant en cours et n’ayant pas révisé avant un DS, si ce n’est avoir parcouru des sujets sur internet, s’applique à noircir sa feuille avec des poncifs dégoulinant de bon sens – j’en viens à me demander si c’est pour lutter contre la peur de l’innovation que la cuisinière de la paroisse nous fait tous les jours LE MEME MENU ! A savoir : poulet (au piment, naturellement), riz, haricot noirs (frijoles). Je ne sais d’où vient cette obsession pour les gallinacés. Je ne vous ai pas précisé que le repas du midi est l’unique repas de la journée. Le matin, café avec quelques petits biscuits, et le soir café au lait avec des petits pains. Parfois, nous faisons des œufs (avec piments et frijoles, je vous rassure). Je ne sais pas comment ils font pour ne pas avoir faim !
Pour être totalement juste, il faut tout de même que j’ajoute que depuis quinze jours, je m’occupe moi-même de mon diner : crudités, fromage et fruits, petite trinité de légèreté dans un monde de poulet !
Les pluies
Cette semaine, il y a eu de fortes pluies. Ces jours là, l’école est presque déserte. L’état des routes est tel que les chemins sont impraticables par temps de pluie. Après chaque orage, un nouveau morceau de la route est entrainé par le courant et disparait… Et si un élève ou un prof arrive jusqu’à Aquismon, il lui faut encore franchir l’ultime épreuve : parvenir à pénétrer dans l’établissement en évitant de nager dans la marre qui se forme devant l’école (pour cela il faut contourner la route en passant pas le jardin d’une maison voisine et encore généralement on est obligé d’avoir les pieds dans l’eau).
Harry Potter y la piedra filosofal
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La semaine derniere, j'ai essaye de lire le plus petit livr aue j'ai trouve dans la bibliotheque du college ; je suis tombe sur un livre d'Octavio Paz, certainement tres beau, mais je ne comprenais pas un mot sur deux, il me fallait une heure par page le temps de chercher les definitions dans le dictionnaire.
Alors cette semaine, j'ai reussi a trouver le tome 1 des aventures de Harry Potter ! Je retrouve avec une joie reelle l'ambiance de Poudlard ! Connaissant l'histoire, je peux avancer jusqu'a la fin du chapitre et ne chercher la signification des mots inconnus qu'apres,´en outre la langue est plus simple que celle d'Octavio Paz !
C'est vraiment genial de redecouvrir les debuts de l'histoire en connaissant l'ensemble des 7 tomes. Qui se souvient que l'on mentionne le nom de Godric des les toutes premieres pages ?
Il est egalement interessant de voir comment se mettent en place les differents elements de l'intrigue. Bref, vous l'aurez compris, je suis bien heureux de me replonger dans Harry Potter, enfin, je veux dire, bien heureux de pouvoir travailler mon español et apprendre du vocabulaire super utile (baguette magique, chaudron, sortilege...) !
2 commentaires:
Ah là là ! La vie est dure, mais c'est la vie ! (oui bon d'accord, j'ai transformé la phrase latine si bien connue).
J'ai plaisir à lire ton blog de temps à autre et suivre ton périple avec attention. Je ne sais pas si tu te souviens de moi, j'étais au stage de musique de début d'été à Blanche de Castille (il y a deux ans me semble-t-il).
Bon courage et bonne lecture !
En fait, pour ce qui est de la cuisine, il y a une explication simple qui repose sur l'élevage fait au Mexique et sur les conditions de conservation et d'acheminement des denrées. La viande rouge est plutôt fragile alors que les volailles peuvent être élevées près de chez vous et donc être relativement fraiche.
Par contre, ce qui m'étonne c'est quand tu dis qu'ils mangent peu. De mémoire,les mexicains grignotent tout le temps, notamment des fajitas et des beignets. A moins que ce ne soit que dans la partie centrale du pays ?
Isa
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