mercredi 21 octobre 2009

La semaine en image



La semaine dernière a été encore bien chargée. Trois jours durant, le diocèse de Valles (auquel nous appartenons) a été le siège de la rencontre des huit diocèses de la Huastéca. Se sont réunis à Aquismon des Teeneks, des Nahuatls,des Pamés et des Otomis. Au programme: le maïs contre les dangers du neolibéralisme.

Les pluies sont de retour. Après de nombreux mois de sécheresse, les cours d'eaux recoivent denouveau de l'eau..même un peu trop. Les inondations sont donc revenus. Pour aller à San Benito, il faut traverser avec de l'eau jusqu'à la taille. Jous aviosn ce week end une retraite avec les jeunes du secteur Oriente. Malheureusement, un des ponts était submergé. les jeunes n'ont donc pas pu venir.

Et puis les animations de la semaine, se sont, enconre et toujorus, toutes les histoires émanant de l'ancienne municipalité qui sortent au grand jour. Alors même que le processus de control des compte de la municipalité n'est pas encore terminé, il a été découvert que plus de 22 millions de pesos ont été détourné par la précédente administration. aujourd'hui, on a appris que l'ancien maire utilise toujours le chéquier de la mairie et a réalisé un cheque de 75 OOO pesos à son nom. pas de bol, les établissements banquaires sont équipés de videosurveillance, il a ainsi pu être identifié.
La semaine derniere, retraite avec les jeunes de la Serramía. Nous sommes accueillis par une petite communauté. La majorité des maisons est en bambou et toit de palme, ce qui est normal ici. Une seule maison, grande, mais vraiment grande, en parpaings, avec un grand garage poru les trois voitures de la maison. La peinture bleue ressemble étrangement, mais par pure coincidence, à celle de la mairie. C'est ici que réside un des anciens conseillers municipaux. Une remarque?

Pour en rajouter une couche...
Il y a cinq ou six ans de cela, l'administration sortante n'avait pas payé plusieurs de ses employés qui avaient alors saisis la justice. le jugement vient d'être rendu. la municipalité de Tanalajás doit payer pour la négligence de l'ancienne administration. Mais voila, evidemment, les caisses de la mairie sont vides. Par conséquent, la jsutice a donc fait saisir les trois véhicules du DIF (affaires sociales). La nouvelles équipe entrante se retrouve donc sans aucun véhicule propre pour assurer la répartition des aides alimentaires et les visites aux commuanutés.

En ce jour, un bus de la paroisse est parti en pelerinage à la basilique de Guadalupe, à México. puissent-ils ramener avec eux quelques heureuses bénédictions dont a bien besoin Tanlajás.

> la semaine en image, c'est ici.

samedi 17 octobre 2009

Le Mexique s'invite au quai Branly



Venez découvrir jusqu'au 24 janvier 2010, une exposition exceptionnelle sur l'impressionnante cité de Teotihuacán. Cela se passe au Musée du Quai Branly. Parallèlement à l'exposition, de nombreux événements sont organisés: conférences, projections; notamment, une conférence sur le traitemetn des peuples indigènes dans le cinéma mexicain.

A ne pas manquer !
Pour plus d'info, consultez le site de l'expo.

jeudi 15 octobre 2009

Récit de vacances 5 : San Miguel de Allende



Bondée de touriste, de gringo principalement, ciel voilé, tours d’église qui ressemblent au château de la belle au bois dormant de Disney, et surtout arrivant de Guanajuato, San Miguel avait tout pour me déplaire, et ce en dépit des rues magnifiques, des maisons somptueuses. J’ai même été carrément déçu. Mon guide de voyage aurait-il été trop laudatif ?

J’ai tourné dans les rues, me suis faufilé entre les gens, nombreux sur la place, et j’ai fini, comme d’habitude, par aller me perdre dans les petites ruelles, un peu plus loin du centre. Le soir, je ne suis même pas allé voir le concert de musique de chambre ; je suis allé au cinéma, situé dans la zone industrielle, sacrilège pour cette ville classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO. La décision était prise : j’irai dès demain sur Querétaro.

A l’auberge, je rencontre José et son frère venus d’Oaxaca, Félix qui est de San Miguel mais qui vient profiter de l’eau chaude de l’auberge, Ubaldo, jeune étudiant poblano (de Puebla) parti pour quelques semaines découvrir la région de San Miguel. Ensemble nous irons en pèlerinage sur les sites qui ont fait l’histoire de la nation mexicaine : Dolores Hidalgo et San Antonio Atotonilco. C’est de Dolores que le curé de l’époque, un certain Miguel Hidalgo qui donnera plus tard son nom à la ville, devait pousser son fameux cri dans la nuit du 16 septembre 1810 initiant ainsi un mouvement qui allait déboucher sur l’indépendance mexicaine. Le 15 septembre est désormais jour de fête nationale et dans chaque municipio, le maire renouvelle chaque année le cri de Hidalgo. Quand Hidalgo au matin réunit un groupe d’homme et de femme pour marcher sur San Miguel, il passe par le sanctuaire de San Antonio Atotonilco. C’est là qu’il prend pour drapeau l’étendard de la Vierge de Guadalupe transformant ainsi la Guadalupana en symbole de l’unité nationale.

Le soir de ce deuxième jour, nous allons assister au concert donné par le chœur de l’université de Yale, rien de moins. Tout juste magnifique. Vêpres solennelles pour un confesseur et Messe du couronnement pour commencer, spirituals et pièces contemporaines un peu dans le style Rutter dont les compositeurs américains ont le secret. Un pur moment de grâce. Premier moment de musique depuis que je suis au Mexique. Je sors du concert sur mon petit nuage.

Mardi, je profite du petit matin pour aller prendre mon café sur la place. En ce jour de marcher, les allés de grande place à la sortie de la ville débordent de gens. On y trouve tout, mais alors réellement de tout. C’est un bordel inimaginable, j’adore ça. Pas de chemise à ma taille, je rentre bredouille. Sont arrivés entre temps un couple de français, une argentine et un mexicain à l’auberge. En soirée, nous nous rendons dans un café concert. Ambiance surréaliste. On n’y parle qu’anglais. La danse rapidement se mêle à la guitare puis à la guimbarde électronique, mélange improbable.

Mercredi, il est 8h, la nuit a été très courte. Sur la place il y a encore peu de mouvement. Je suis seul à la terrasse du café. Le marchand de journaux étale ses quotidiens, l’anglais et l’espagnol se côtoient. Et je me retrouve là à contempler la ville et mon histoire, mon périple. San Miguel est en effet envoutant, ensorcelant, comme le dirait mon guide. Mais bien plus que les pierres, se sont les rencontres qui font les lieux, qui édifient. La beauté du lieu est conférée par la grâce de la rencontre. J’étais venu pour une nuit, j’y suis resté trois. Je resterai bien encore mais il me faut rentrer. Je passerai d’abord par Querétaro puis je regagnerai Tanlajás.

Le jeune Ubaldo voulait voyager, seul, pour se découvrir. Il avait raison. Mais en partie seulement. Pas seul, pas sans les autres. Ce sont nos rencontres qui nous façonnent. J’aime la bivalence de mot : découvrir. Pour savoir qui je suis, il faut que je me découvre, que je quitte le voile, le vélin opaque qui recouvre mon être. Il faut lever le voile, se dévoiler. Si tu veux te découvrir, il faut te dé-couvrir. Lever le voile permet de mettre les voiles. Mettre les voiles pour lever le voile. Voilà pourquoi nous allons de ville en ville, de rencontre en rencontre.
Mais mon identité, ce que je suis, n’est pas seulement quelque chose que je découvre/dévoile et qui nous préexisterait, c’est aussi quelque chose qui se construit et s’accueille dans la rencontre.

C’est horrible et génial ; ambiance de lendemain de fête, de dimanche après midi quand personne ne veut partir, rompre le charme, la magie du moment. Un café qui s’éternise. Il faut pourtant partir, mais je ne veux pas. Cela me coûte, mais je me lève. La petite équipe m’accompagne jusqu’à la centrale d’autobus. Direction Querétaro.

Découvrir un peu de San Miguel en photo.

vendredi 9 octobre 2009

Récit de vacances ´4 : Guanajuato

Après la fraicheur de Zacatecas, Guanajuato allait s'avérer être plus chaude, bouillonnante même. Guanajuato est la capitale de l'état du même nom. Elle n'est pourtant pas la capitale économique, située à León.
Guanajuato est une petite ville unviersitaire qui bouge bien, beaucoup plus touristique que Zacatecas mais tout aussi charmante. C'est certainement l'étape de mon périple que j'ai préférée.
J'y ai été recu par Pedro, un étudiant en commerce international qui pratique le couch surfing. Au moment de rechercher un sofa à Guanajuato, le profil de Pedro a rapidement attiré mon attention: sur sa photo,il se tient dans un jardin située au pied ... de ma CATHEDRALE DE BOURGES !!! étonnant, non?! Dans le cadre de ses études, il a eu l'occasion de se rendre en France pou découvrir le val de Loire. Quelqu'un de bien donc.

A Guanajuato, j'ai pu rassasié ma soif de ville, de café, de librairie, de ciné, de musée. un vrai plaisir. J'ai également assisté à mon premier cours de salsa, mais oui! (c'est bon, vous vous en êtes remis ? je poursuis.)
La ville séduit de nombreux étrangers et parmi eux des francais qui viennent enseigner ou bien vivre dans ce cadre magnifique. Ainsi, parmi les amis de Pedro, deux jeunes francais venus s'installer au Mexique depuis quelques années et commencant une nouvelle aventure: un restaurant de cuisine francaise et italienne. J'ai pu assité avec joie à la soirée d'innauguration.

Pedro s'ets absenté le we mais m'a laissé son appart. J'avais prévu de rester deux jours sur Guanajuato, j'y suis resté 5.

Sur mon album Picasa, découvrez quelques photos de cette ville haut en couleur.

lundi 5 octobre 2009

Retraite de préparation à la Antorcha


Le 11 décembre prochain, quelques centaines de jeunes de la paroisse courreront afin d'ammener la lumière de la Antorcha Guadalupana jusqu'a leur communauté. A l'ocassion de la fête de la Vierge de Guadalupe, un relais style flamme olympique est organisé dans tout le pays.
L'an passé, 12 communautés ont organisé leur Antorcha; cette année, elles devraient etre plus nombreuses.
En novembre dernier, nous avions organisé un we retraite de préparation pour toute la paroisse qui avait rassemblé 150 jeunes. C'est à la fois beaucoup et bien peu. beaucoup pour la bouffe, le sommeil et l'animation; peu en regard du nombre de jeunes qui vont courrir dans la nuit du 11 décembre. Nous avons donc décidé d'organiser cette année une retraite par secteur.
Notre paroisse est composée de sept secteurs...nous auront dans la joie d'animer sept retraites, c'est a dire 7 we de pris.

Nous avons commencé ce we avec le secteur Rivera, tout au nord de la paroisse, a 30 km de tanlajas. Pour animer un peu le we, la voiture est, pour changer, tomber en panne, la communauté qui nous accueillait est en zone innondable au stade maraiquage - et qui dit marais dit moustiques en rafale, et je ne parle meme pas de la bouffe, une des commuanutés est venue sans rien... mis a part ces petits désagréments, nous avons passé un we génial avec un très bon groupe.

Le we prochain nous serons dans le secteur Serranía, la partie un peu plus montagneuse de la paroisse.

Absoluement tous nos we sont pris jusqu'a Noel. Vivement donc le temps de vacances de noel !