lundi 23 novembre 2009

Au jour le jour : Révolution et Antorcha



Vendredi dernier, le Mexique a célébré le 99ième anniversaire de la Revolution de 1910. Apres le traditionnel défilé auxquels participent tous les élèves et corps constitués de la municipalité, cette année a eu lieu le grand concours de charro et de danse rythmique.




Les retraites de préparation de la Antorcha se poursuivent. La semaine derniere, camp avec les jeunes de Tanlajas, ceux de la cabecera, du pueblo.
Ambiance bien différente des autres campements. C'est pour moi une des plus grandes difficulté, tristesse et incompréhension: les jeunes du pueblo, métisses, sont incapables de cohabiter avec les jeunes des communautés, teneks. Durant le we, ils n'ont pas adressé la parole une suele fois aux quelques jeunes des communautés présents.
Pour le repas du soir, les jeunes sont invités à partager leur pique-nique. C'est toujours que cela se fait dans les communauté apres chaque messe, réunion... Mais ici, pas un seul jeune est venu déposé sont repas sur la table pour le partager. chacun a mangé dans son coin. Pas mal de brui dans la nuit...mais j'ai eu ma vengeance au matin. Lever a 5h30 pour aller voir se lever le soleil en haut de la montagne.

Ce we, nous étions dans le secteur nord de la paroisse. Un tres bon groupe de 60 jeunes a participé. Le lieu est tres sympa pour faire des camps. un petit hic, les mayordomos avaient laissé une bouteille de yuco dans l'eglise. Le yuco c'est l'alcool local de canne, le truc a 65° qui arrache bien. Evidemment, les jeunes se sont empressés de la verser dans une bouteille de coca. La nuit fut agitée, impossible de les calmer. Le froid aidant, quelque uns sont tombés malades et ont gentilment vomi un peu partour. a 3h30 du mat, c'est plus drole. bref, nuit chaotique. j'ai du dormi un peu moins de trois heures. Le dimanche soir, une autre reunion m'attendait à l'autre bout de la paroisse. en rentrant, fievre, copurbature et froid. J'étais frigorifié...logique il ne faisait que 22°.

Bref, apres une bonne nuit de sommeil, ca va bcp mieux. Je ne suis pas allé à la sortie de ce jour. Jour de repos, et ca fait du bien.

lundi 16 novembre 2009

Xantolo : le mois des morts dans la Huastéca



Le mois de novembre est traditionnellement le morts des morts au Mexique. Le mot Xantolo, qui désigne les festivités du mois des morts, est une approximation phonétique du latin Sanctorum, en tenek, Xantolo. Aujourd'hui encore cette tradition est bien vivante, dans nos contrées du moins.

A partir du 30 octobre, on dresse dans chaque maison son autel des morts. L'arc, toujours présent dans les rites teneks, représente le porche vers l'audela, c'est le lieu de l'accueil des esprits. on accroche des fleurs des morts (les chrysantèmes locaux) ainsi que les photos des défunts que l'on veut honorer. Pour donner la bienvenue aux défunts qui vont venir nous visiter tout le mois de novembre durant, on dépose au pieds de l'autel tout ce que le défunts aimait: oranges, tamales, café, bierres, balon de foot... Quand qu'un visite une maison, on lui offre a manger les offrandes, car s'il vient quelqu'un c'est parce qu'il a été envoyé par le mort. De même, on laisse au moment des repas un couvert de plus pour les défunts.

Le 31 octobre, a midi, les cloches ont retenti adressant leur appels aux petits anges, angelitos. En ce jour, précédent la toussaint, nous accueillons les esprits des enfants morts en bas âges ou des non baptisés. Comme ce sont les angelitos que l'on accueille, les ofrandes sont toutes petites: de petis tamales, des verres de café tièdes (pour pas qu'ils se brûlent), de petis pains...Le soir, dans la nuit du 31, les enfants vont dans les rues, de maisons en maisons, réclamants des chichiliques (les ofrandes laissées pour les angelitos).

Le 2 novembre, les cloches de nouveaux au milieu du jour pour annoncer la venue des tous les ancêtres. On fait exploser des tonnes de pétards dans tous les sens afin de saluer les ancêtres, de leur faire signe pour qu'ils sâchent où ils sont attendus.
La messe a lieu dans les cimetières et l'on vient en famille manger sur la tombe des ancêtres. Cela n'a rien de macabre ou de lugubre, c'est une fête joyeuse et familiales, les enfants reviennent de loin pour être présents.

Durant le mois de novembre, toutes les messes se réalisent dans els cimetières. Nous visitons l'ensembles des cimetières de la paroisse (une trentaine). Ce mois des morts a aussi une vertu: on ne dit pas d'insulte durant le mois des morts, le grand père est là qui t'entend.

Le Xantolo est une tres belle fête qui offre une approche bien différentes de la relation que nous entretenons avec la mort en occident. Elle est ici célébrée publiquement, là est cachée, niée et peu célébrée socialement.

A vori sur Picasaweb, quelques photos des défilés, et des messes dans les cimetières.

mercredi 11 novembre 2009

La retraite au pied de l'arbre



Nous poursuivons la visite des différents secteurs de la paroisse. Après San José, el Pando, Agualoja, c'est au tours de Pataljá Laurel d'accueillir le we de retraite des Antorchistas (les jeunes qui vont participer au relais organisé dans la nuit du 11 decembre).
La communauté de Pataljá - Laurel est située dans le secteur sud de la paroisse, région montagneuse aux chemins pourris. Je crois que de loin ce osnt les pires de toute la paroisse.
La communauté de Laurel doit sont nom à l'arbre du même nom qui s'y trouve. Mais attention, il ne s'agit pas de n'importe quel arbre, celui-ci est un géant, plusieurs fois centenaires.

Quelques photos de Laurel et du we ici.

mercredi 4 novembre 2009

Les 15 ans d'Hedibertha


Voici une semaine, j'ai été sollicité pour être parrain de photo pour les quinze ans de Hedibertha. J'ai déjà eu l'occasion de vous parler de l'importance que revêt cette fête au Mexique.
Tout était bien organisé mais un invité surprise est venu tout chambouler: la pluie.
Récit en image.
(le récit n'est pas complet suite `de petits problèmes de connexion, mais les images parlent d'elles mêmes.)

mardi 3 novembre 2009

Semaine de Programation diocésaine



Comme chaque année, les différentes commissions du diocèse se sont retrouvées une semaine durant pour élaborer la fameuse "programation diocésaine".
Voilà huit ou neuf ans, le diocèse s'est mis en route pour la formulation d'un plan de pastorale. il a fallu 6 ans pour établir la plan. Le plan comporte trois phases, chaque phase comporte trois étapes et chaque étape dure...trois ans ! Faites le compte : ca fait 27 ans. Oui mais. Deux ans de suite, les sages du diocese ont décidé que l'objectif intermerdiare de la premiere étape de la premiere phase n'était pas atteint. Conclusion, nous en sommes en tout à 28 ou 29 ans au total...



La réunion a ceci de sympathique qu'elle permet de passer une semaine avec les differents acteurs du diocese. Bon, le probleme c'est qu'ici s'arretent les bonnes choses. Le reste est d'une profonde débilité. La méthode est d'une formalité déprimante. Le livre de Gadamer s'appelait Vérité et Méthode. Et on es en plein de dans... on passe notre temps a bâtir des activités dont la majorité ne seront jamais réalisées. mais, sur le papier, tout est super bien présenté. Enfin...je me suis pas mal ennervé, je dois avouer.

Le plus triste est que, se déroulant sur une semaine, aucun étudiant, aucune personne travailant ne peut venir. Le diocèse se coupe donc peu a peu d'une part de la réalité.