jeudi 26 mars 2009

Un berrichon évêque: étonnant, non?

Parce que ca n'arrive pas tous les jours et que le berrichon qui sommeil au fond de moi est d'un incroyable chauvinisme (comment ça vous ne connaissez pas la plus belle cathedrale du monde?), la nouvelle mérite bien un billet.

Hier, 25 mars, en la fête de l'annonciation (pour les incultes, les amnesiques ou ceux qui ratés quelques leçons de catéchisme, voir ici), le pape a nommé François kalist, jusqu'alors Vicaire épiscopal de l'archidiocèse de Bourges, évêque de Limoges. J'en vois déjà sourire quelques uns. Mais si, c'est un siège important!



...bon évidemment, les amateurs de contrepétries préfèront toujours l'évêque de Bourges à celui de LimogeS...

> Voir l'article sur le site du diocèse de Bourges

vendredi 20 mars 2009

La semaine en image

Decouvrez toute l'actualite de la semaine a Tanlajás en image. [voir les images]



Vous pouvez egalement télécharger les nouvelles de carême de la pastorale des jeunes de la paroisse de Tanlajás: un excellent exercice pour travailler votre español. Vous constaterez quelques erreurs de frappes...mais pas tant que ca ! J'ai eu de petits problemes avec les marges au moments de la conversion en pdf. BOn ca ne change pas grand chose, mais quand même. C'est pas tellement que je sois maniaque, c'est juste que j'aime que les choses soient exactement comme je le désire. Ca n'a absolument rien a voir. ;)

vendredi 13 mars 2009

Narkozy


Quatre jours deja que NIcola et Carla ont quitte le Mexique. Sarkozy a exprimer son attente de voir Mexico jouer un role plus important sur la scene internationale. Un journaliste de la Jordana, lui, commente: "le president Sarkozy vuet plus voir Mexico, et nous nous voudrions voir plus sa femme".
Il faut bien el reconnaitre l'operation seduction avec Carla a bien marche. Elle est presente dans plusieurs magazines cette semaine. Les unes de ce mardi revienent sur la visite: il y a parfois une photo de Sarkozy, il y a presque tout le temps une photo de Carla.



Vous pouvez allez voir la bonne revue de presse de Francois Meurisse, de Liberation sur les reactions de la presse mexicaine. COmme vous pourrez le constater c'est assez peu elogieux. Ma formule preferee est certainement celle de la Cronica de Hoy: Sarkoy risque d'accorder «une grâce populiste» à Florence Cassez pour restaurer une popularité «qui monte et descend comme la température d’un adolescent face à une affiche d’une femme nue sur les Champs-Elysées». Voila, c'est dit.

Sur l'affaire Cassez, le comite nationale des droits de l'homme (dont il est inutile de preciser qu'il a du travail pour un bon siecle encore) a juge "inoportune et contraire au sens fondamental de la justice" l'intervention de Sarkozy.

Mias bien sur, LA question du moment est de savoir qui a payer les vacances de Carla et Nicolas dans leur villa "El Tamarindo". Roberto Hernandez Ramirez, le proprietaire de l'hotel et fortement soupconner d'avoir fait une partie de sa fortune grace au traffic de drogue...

Affaire a suivre...

samedi 7 mars 2009

Visite presidentielle

Autre sujet – en lien avec le post précédant- qui retient évidemment mon attention dans l’actualité mexicaine du moment : la visite du président français au Mexique. Nicolas Sarkozy va en effet effectuer sa première visite officielle sur le territoire mexicain la semaine prochaine. Ici, la question se concentre autours de Florence Cassez.

Petits rappels des faits :
En 2004, Florence Cassez décide de venir tenter sa chance au Mexique où son frère s’est marié peu de temps avant. En octobre 04, elle noue une relation sentimentale avec Israël Vallarta. Après un retour en France, elle revient malgré tout au Mexique où les rapports avec son compagnon vont se dégrader. Elle veut rompre. Mi-novembre 04, elle est embauchée comme réceptionniste dans un grand hôtel de Mexico, mais cohabite toujours avec son compagnon dans un ranch au sud de la capitale. C’est là que les choses se compliquent. Le 8 décembre, alors qu’elle revient au ranch, elle est arrêtée avec Israel Vallarta par l’AFI (Agence fédérale d’investigation – le FBI mexicain).
Israel Vallarta est accusé de séquestration, Florence Cassez de complicité. "Elle n'a pas eu droit à un procès équitable, à cause du lynchage médiatique. Dès le départ, elle était condamnée", souligne Agustin Acosta, l'un des deux avocats mexicains de Florence Cassez, qui a fait appel du verdict en s'appuyant sur les vices de procédure.
Le scandale explose réellement le 5 février 2006 lors d’une émission politique. On y révèle que la video d’arrestation « en direct » réalisée par TV Azteca et Televisa (les deux principales chaines privées) a été réalisée le 9 décembre au matin. La réelle arrestation ayant eu lieu le 8 décembre au soir, la scène a été reconstituée pour le TV. Les responsables politiques et des chaines de télévision nient toute volonté de manipuler les informations. Etonnamment, peu de temps après l’émission, deux victimes changent leur version. « Alors qu'elles n'avaient reconnu, le 9 décembre 2005, ni le physique ni la voix de Florence Cassez, pourtant insolites dans le contexte mexicain, voilà qu'elles identifient la Française comme l'un de leurs geôliers de "Las Chinitas", qu'elles sont sûres d'avoir aperçu sa peau claire et entendu son "accent étranger" ».
En France, l'opinion publique a été mobilisée grâce au député UMP Thierry Lazaro. Plus de 170 parlementaires français de tous les partis, et trois anciens ministres de la justice, ont signé un texte de soutien à la détenue de Tepepan.
(Sources : Le Monde).

Visite de Nicolas Sarkozy
Dans la presse mexicaine l’affaire Cassez est de nouveau sur le devant à l’approche de la venue de président français. La Jornada consacre aujourd’hui un article sur le sujet. Luc Chatel, porte parole de l’Elysée, a confirmé que l’objectif de Sarkozy était de garantir le rapatriement de la française sur le territoire national.
L’attitude de Sarkozy, c’et étonnant, en énerve plus d’un ici. Le président mexicain, Felipe Calderon, a insisté sur la validé des preuves qui existent à l’encontre de la française. Il a également précisé que « ces preuves possèdent évidemment un poids juridique non seulement dans le système mexicain, mais dans tout autre ». Des mouvements (Movimiento Blanco notamment) condamne l’action de la France qu’ils accusent de violer leurs lois et de ne pas respecter leur justice.
Les commentaires des internautes sur l’article sont plutôt salés et hostiles.
L’agenda officiel du président ne commence que le lundi. Il arrivera cependant dimanche au Mexique afin de réaliser « de activités privées » dont l’ambassade de France se refuse de parler. On pense ici à une visite de plage en compagnie de Carla…
« C’est le premier voyage en terre mexicaine de Sarkozy, conservateur au long parcours. L’homme politique n’a pas gagné sa notoriété uniquement par sa carrière, mais aussi pour les scandales sentimentaux dont il a été l’acteur. ».

Affaire à suivre donc. Je serais assez curieux de savoir comment est traitée la visite de Sarko au Mexique dans les medias français. Aussi n’hésiter pas à m’en informer !
Je n’ai de mon côté reçu aucune invitation pour me rendre à l’ambassade pour déjeuner avec mon président… et ce n’est peut être pas si grave.

Etonnante écologie…

En ce temps de carême où les chrétiens se préparent à célébrer la passion-résurrection du plus célèbre condamné à mort de l’histoire, découvrons aujourd’hui une idée originale du parti écologiste mexicain.
J’ai découvert la campagne en octobre dernier quand j’ai dû aller sur le DF pour mes histoires de papiers. Il est 5h du matin, premier métro. Peu de monde, je trouve un siège pour m’assoir. Je vois vague une affiche au dessus de la porte ; c’est écrit en vert sur fond noir. Je suis bien trop fatigué par le voyage pour réagir. Et puis ça ne peut pas être ce que je pense lire, c’est impossible.
Plus tard dans la journée, de nouveau dans le métro, la même affiche mais en plus grande. Impossible de se tromper. C’est ce que j’avais lu.


Parce que ta vie nous intéresse : peine de mort pour les assassins et les séquestreurs.

Le parti écologiste, vert, s’est lancé il y a quelques mois dans une campagne en faveur du rétablissement de la peine de mort. Sur le site des verts mexicains, Rogelio Enríquez, leader du parti de l’Etat d’Oaxaca, explique que el Verde [nom du parti] n’a pas renoncé à sa posture de défense de la vie ; au contraire, il la défend parce que diverse études indiquent que l’exécution d’un délinquant évite entre trois et dix-huit assassinats de victimes potentielles ».
Peu de chance pour que sa proposition aboutisse mais tout de même. Pour le petit français que je suis, la simple existence de publicité appelant à la peine de mort est pour le moins surprenante. On peut y lire un certain populisme dont évidemment le parti se défend mais dont l’accuse de nombreux politiques ; on peut aussi se dire que si un certain nombre de personnes rallie ce mouvement c’est par désespoir. Ces derniers mois, les séquestrations se sont fait plus fréquentes (elles l’étaient déjà). L’affaire s’est cristallisée après la séquestration et l’assassinat de plusieurs personnes de la famille d’hommes politiques ou de personnes importantes de l’état d’Oaxaca notamment.

Certains du coup, sur le ton de l’humour, en profite pour élargir la revendication…


Parce que ta vie nous intéresse : peine de mort pour les politiques escrocs et opportunistes.

Etonnant, non ?

... il serait amusant de demander aux Verts en France s'ils se sentent solidaires de leurs amis mexicains...