dimanche 24 mai 2009

Pastorale sociale : une serre qui fait de l’effet

Notre paroisse fait parti des rares paroisses de notre diocèse qui possède une pastorale sociale à peu prêt organisée. Née de l’impulsion de Ruth, volontaire allemande, il y a trois ans, cette pastorale prend forme peu à peu et trouve son fonctionnement.
Dans les deux tiers des communautés il existe un serviteur de la charité. Ce dernier à pour charge de détecter les nécessités de familles en difficulté et de leur fournir vêtements ou nourriture.
Depuis la rentrée, la pastorale sociale a pris un nouveau tournant avec la création d’atelier de menuiserie et de couture au sein de la paroisse.
Nous avons également entamé des contacts avec un diocèse voisin (Matehuala) où la pastorale sociale y est développée d’une manière intéressante. Une équipe diocésaine anime et forme des promoteurs chargés d’animer des projets locaux. L’objectif est la production et la commercialisation. En quelques années, des communautés ont commencé à produire du fromage de chèvre, du poisson d’élevage, de l’artisanat…
Nous sommes dans la première phase du travail : récupération de la confiance, expression des nécessités, détection d’un marché… ce qui n’est pas sans poser de problème. La petite grand-mère chargée de répartir des vêtements n’est pas spontanément à l’aise avec une logique d’analyse du milieu économique et la gestion de projet. Quelques uns cependant se prennent au jeu et on envie de se lancer dans l’aventure.
C’est ainsi que lundi dernier, une délégation de 7 personnes de Tanlajás est allée visiter une expérience de serre dans une petite communauté de la zone médiane de l’état de San Luis, à la limite de l’altiplano.




La surprise est venue de la rencontre des personnes qui nous ont ouvert leur porte. Chez nous, la production biologique à quelque chose de luxueux. Un agriculteur peut vivre sans cela. La démarche relève plus d’une conviction, d’un souci écologique. Ici, la problématique est tout autre : il s’agit de trouver de quoi nourrir sa famille. De plus, les témoignages reçus nous montrent une intégration du projet dans une perspective plus large, il n’y a pas de déconnexion entre la démarche productive, la vie de foi, la vie de famille… le projet possède une vision holistique.
La serre n’est en fait qu’un prétexte. L’objectif est de sortir des échecs et de pouvoir rentrer dans une dynamique de valorisation de la personne. En un mot : une pédagogie de la réussite. Certains se sont depuis lancés dans l’élevage de poisson par exemple.

Les membres de notre délégation se sont réellement enthousiasmé par cette découverte, prenant ainsi conscience qu’ils ont encore bien du travail avant d’en arriver là mais qu’ils en sont capables. Affaire à suivre donc.

Pour découvrir ces jardins extraordinaires, les paysages de Ciudad del Maïs et ces serres qui font de l’effet, le tout en image, c’est ici.

lundi 18 mai 2009

Les 15 ans de Matilde



Hier samedi, nous avons fêtés les 15 ans de Matilde. C'est ici une fête toujours tres importante, et bien étrange pour qui débarque d'ailleurs. Generalement, la quinceañera est l'ocasion de faire une énorme fête ou l'on invite toute la communauté. C'est un moyen de vérifier ses liens sociaux. on recherche des parrains pour la messe, la decoration, le gateau, les chaussures, la robe, le cadeau surprise (voir les photos), la musique...
L'avantage c'est que c'est moi qui fait les retraites de quinceañeras, je suis donc invité a chaque fois. la derniere fois, c'etait a Tanlajas avec une famille de commercants metisses, il y avait plus de 800 invités et un luxe vraiment impressionant.

Matilde devait faire ses 15 ans la semaine derniere mais la grippe étant passée par lá, nous avons dû repousser d'une semaine. Toute fois, une partie de la famille n'a pas pu venir et surtout, hier, il y avait meetings politiques...beaucoup donc ne sont pas venus. matilde etait bien decu. Au final, a la soiree, 150 personnes sont arrivée. Je vous passe la coupure de courrant (donc pas de musique avant la moitie du repas) et autres imprevus du style.

Fête en demie teinte donc. comme un petit gout de fête triste. Mais désormais, Matilde n'est plus enfant, c'est une jovencita.

Bénédiction des Semences

Ce vendredi 15 mai, en la fête de Saint Isidor, nous avons célébré dans la communauté de Cuit´sab t'sen la bénédiction des semences.
Cuitsabt'sen a la particularité d'avoir sa chapelle située á plus d'un kilométre du village, dans la sierra. Il faut donc marcher et monter pour accéder au sanctuaire.

En ce jour, il pleut chaque année, bénédiction de Dieu. C'est la raison pour laquelle y est traditionnellement célébrer l'offrande au Dhipak. Dhipak, c'est l'esprit du Maïs.

La procession commence dans le village. Beaucoup de monde s'est réuni d'un peu partout. Les hommes de l'adoration nocturne, avec leur drapeau, préside le défilé, suivis des danseurs et musiciens. la foule suit, silencieuse. Au long du trajet, nous passons sous différents arcs de fait de maïs. L'arc signifie l'accession au ciel, au lieu sacré.

Pour qui arrive pour la premiere fois, les fêtes ou les rites tenek parraissent toujours un peu bordéliques parce que tout se passe en même temps: les danseurs, les musiciens, la priere du groupe des adorateurs, le rosaire, et les autres rites.

On commence par honorer les quatre points cardinaux. Pour cela, on donne á manger á quatre enfants de la communauté personnifiant les quatres directions de l'espace.


Dans le même moment, un groupe de priere récite ce qu'ils déchiffrent de vieux bouquins usés, en espagnol, auquel la majorité des petits vieux présents ne comprennent pas grand chose.


Les danses teenek ne sont jamais mixtes. Les hommes dansent plus ou moins en lignes avec quelques figures, les femmes restent en cercle. SUr la photo vous pouvez voir une femme portant dans ses bras le Dhipak bébé. Le poupon est composé de 12 épis de maïs (un pour chaque mois de l'année á venir). Se relayant, les femmes bercent le Dhipak.


Nous célébrons ensuite l'eucharistie. A la fin, vient le temps de la benediction des semences et des outils.



Il n'est pas de rite ou de réunion qui ne pourrait se terminer partage de nourriture. Lors de rites importants, on partage le bolim. C'est un gros tamale de 20cm de côté. Comment ca, vous ne vous souvenez plus ce que sont les tamales?! Le mois passé, j'ai dû mettre, je crois, des photos de la preparation des tamales. On place dans le bolim (farine de ¨maïs, maïs et viande), un poulet entier, vidé de ses visceres á l'exception du coeur.

Au cours de la bénédiction des aliments, on offre un peu de bolim á chaque instrument du travail aux champs:le chapeau, le sac qui contient les graines, la machette, le couteau, le bâton...


Vraiment une tres belle cérémonie. C'est la premiere fois qu'elle se celebrait en communauté, c'est normalement une fête familiale. Chaque famille va manger le bolim dans sa parcelle.
Il y a quelque chose d'assez eucharistique dans le rite teenek: cette idée que la meilleure maniere de rendre grâce á Dieu, c'est de partager un repas préparé avec ce qu'Il nous a donné de pouvoir semer et récolter.

Les photos sont toutes un peu floues, mais je ne voulais pas utiliser le flash. La cérémonie s'est achevée á 1h30 du matin.

vendredi 15 mai 2009

Noticias de Tanlajás

Si vous n'avez pas recu les dernieres nouvelles de Tanlajás, il est possible de les télécharger ici.

Partez a á la découverte de la terre des Tarahumaras

L’été approche et avec lui le temps des vacances. Je voudrais pouvoir aller visiter un peu des merveilles que renferme le Mexique. Alors je commence à regarder les guides que l’ont m’a offert avant mon départ. Il y a tant de choses à voir, tant de destinations qui semblent fabuleuses… il y a bien sur le Yucatan, le Chiapas, Morelos, Oaxaca et tant d’autres. Il est incontournable d’aller le sud du Mexique. J’aimerai toute fois profiter de mon séjour pour aller découvrir quelques volcans (Popocatépetl – montagne qui fume –, Ixtaccihuatl – femme endormie) ou bien aller voir la fameuse faille transformante de basse Californie ou la zone de subduction pacifique.


Je devrais donc prendre quelques temps de vacances début aout. Pour l’instant, je n’ai trouvé personne qui puisse venir avec moi. Alors je lance un appel à toute personne ayant du temps libre et quelques euros à échanger contre des pesos !
L’idée serait la suivante : aller découvrir la région où vivent les indiens Tarahumara. Aux confins des états de Chihuahua et de Sinaloa, se trouve l’ensemble de cañons le plus important du continent américain. Il existe un train qui relie Chihuahua à Los Mochis sur la côte pacifique. Longue de 653 km, cette ligne s’accroche aux parois des différents cañons, elle compte 37 ponts et 86 tunnels.
Les escales permettent d’aller découvrir les nombreuses richesses de la région : cascades, monastères, villages tarahumaras, grottes aux peintures rupestres, paysages somptueux.



Tapez « Barranca del cobre » dans un moteur de recherche (pensez à la rechercher d’image !), et vous pourrez avoir quelques idées de la région où j’aimerai vous amener !
Dates possibles de vacances : mois d’aout 09, septembre 09, février 10, mai 10, juillet 10. Vous êtes de toute façon toujours les bienvenus pour découvrir le Mexique et Tanlajás, loin des guides touristiques, vous découvrirez un Mexique réellement dépaysant.

samedi 9 mai 2009

Les Mexicains célèbres (1) : José Mario Molina Pasquel Henríquez

Ils ont connu leur moment de gloire, éphémère, ils sont les inventeurs d’objets de notre quotidien, ils ont révolutionné le monde ; ils sont hommes politiques, scientifiques, artistes ou écrivains, contemporain ou non. Ce qui les unit : ils sont tous mexicains. Cette nouvelle catégorie d’article leur est consacrée.


José Mario Molina Pasquel Henríquez



Pour commencer trois indices pour découvrir la raison pour laquelle notre mexicain de la semaine est connu:


Vous n’avez pas pu oublier l’indice numéro 1, il a fait son apparition dans les années 90. Il fait désormais parti de notre quotidien au point que nous l’avons presque oublié, sa taille d’ailleurs a diminuée avec le temps. Ce logo nous indique que l’aérosol que vous utilisez respecte la couche d’ozone. Non pas qu’on lui a appris à s’excuser avant de polluer, on lui a, en revanche, retiré tous les mauvais gaz qu’il contenait. Ces mauvais gaz, ce sont les CFC : les Chlorofluorocarbones. Ces derniers furent utilisés dans l’industrie depuis les années 1930, à l’origine par les ingénieurs de General Motors pour remplacer le dioxyde de soufre et l’ammoniaque. José Molina fut celui qui, avec son équipe de recherche, mit en évidence leur action néfaste sur la couche d’ozone. Ces travaux lui ont valu de recevoir en 1995 le prix Nobel de chimie.

Aujourd’hui, s’est généralisée l’interdiction de l’usage des CFC. Et le fameux trou de la couche d’ozone semble y avoir été sensible. Dans les annees 2000, il avait presque disparu, mais des articles récents indique une nouvelle augmentation. Moralité : l’action de l’homme a impact mesurable sur la nature. S’il nous est possible de l’endommager, la recherche scientifique associée à la volonté politique, nous montre que l’on peut agir, à petite échelle de temps, sur notre environnement.

En novembre 2008, Molina Pasquel a été élu assesseur de l’équipe de transition de Barack Obama pour les questions d’environnement.

mercredi 6 mai 2009

La gripe est arrivée...


La grande nouvelle du jour, c'est surtout l'arrivée á la maison d'un nouveau résident. Enfin, d'une nouvelle pour être précis. Apres quelques temps de recherche, nous avons enfin trouvé un gatito, un petit chat. Nous profiton de l'absence d'Andres - qui a peur que le chat mange ses poussins - pour nous faire offir un petit chat tout mignon.
Elle, c'est une femelle, est arrivée en moto avec Miguel depuis Aguahedionda, la communauté qui nous l'a offerte.
Sa venue n'est totalement désintéressée: nous avons un rat depuis quelques mois dans le toit qui a résisté aux pieges et au poison. Mais avant de s'attaquer au rat, il y a encore du temps.

Il fallait lui trouver un nom. Actualité oblige, ca sera gripa!

Le 5 du mois de mai


Aujourd'hui, 5 mai nous célébrons la fameuse vistoire de Puebla. Quand je dis nous, je parle des mexicains, évidemment. La bataille de Puebla en question a eu lieu en 1862, opposant les troupes mexicianes...aux troupes francaises.
Tout commence au début 1862 quamd Benito Juárez, pere de la patrie mexicaine, fraichement élu, déclare qu'il suspend le paiement des dettes extérieures du pays. Les pays créanciers, Angleterre, Espagne et France, se décident á venir chercher leur dû... Rapidement, l'Amgleterre et l'Espagne se résignent et préferent une sortie diplomatique. Les francais, eux, qui pourtant perdent le moins d'argent dans l'histoire, choisissent de ne pas rentrer les mains vides. Napoléon III qui avait en vue d'étendre son empire en placant une monarchie favorable á la France, engage les troupes dans une conquête du pouvoir.
Le 5 mai 1862, les troupes francaises et espagnoles se retrouvent á proximité de Puebla. malgré leur supériorité numérique, les Francais ne sortiront pas vainqueur de cette bataille qui, aujourd'hui encore est célébrée dans tout le pays.

En réalité, l'histoire ne s'arrête pas lá. En juin 1862, un groupe de personne vient offrir a Napoleon III la direction du pays. L'empereur francais envoie Maximilien de Hasbsbourg qui, pendant cinq an, gouvernera le Mexique, avant d´être laché par Napoléon. Maximilien finira fusillé le 15 mai 1867.

dimanche 3 mai 2009

SOLIDARITE !

Voila un peu plus d’une semaine que nous sommes en état d’alerte sanitaire. C’est vendredi 24 avril que l’OMS a lancé son message d’alerte. Après quelques jours de panique sur le DF (Mexico), les choses se mettent en place. Les écoles, du jardin d’enfant à l’université, sont fermées ; sont suspendues toutes les activités sportives, culturelles, politiques, cultuelles aussi ; les musées, restaurants, cantinas clos jusqu’à nouvel ordre. Aujourd’hui pas de marché à Tanlajás et dans le pays. Les rues de Tanlajás comme celle de Mexico sont désertes (c’est bien un des seuls points communs que l’on doit avoir). Jeudi ont appris que la suspension des cours, prévue initialement jusqu’au 6 mai est repoussée au 11.

On nous ment !
Evidemment, comme à chaque fois, est présente la fameuse thèse du complot : on vous ment ! On ne nous dit pas tout ! Des chaines de mails circulent sur internet, le bouche à oreille faisant le reste. Et les arguments sont imparables :
 Où s’est déclarée la grippe ? Mexique, Etats Unis et Canada. Ces trois pays sont, comme par hasard, les lieux où l’on trouve les plus grands laboratoires pharmaceutiques. Ces derniers, touchés par la crise économique, n’arrivent pas à écouler leur stock d’antibiotique ; ils ont donc organisé tout cela pour augmenter leur vente.
 Evidemment, ils ne peuvent le faire seuls, ils ont besoin d’appui. Et qui est venu visiter le Mexique le 16 avril dernier… je vous le donne en mil : Barack Obama. Qu’est-il venu négocier ? Que Calderon laisse se développer la grippe pour le profit des labos américains !
 Autre argument : si vraiment il y avait un virus, il y aurait déjà des milliers de mort dans tout le pays, or il n’y en a que quelques uns, pourquoi toute la famille n’est pas décédée ?
J’arrête la mais le mail propose encore d’autres arguments édifiants. On a au final deux thèses : il n’y a pas de grippe, c’est un coup médiatique du gouvernement – ainsi dans quelques jours ils vont tirer profit, pour les élections de juin, de l’arrêt de la maladie ; il y a bien finalement la grippe : mais c’est un complot de l’industrie pharmaceutique.
Le plus rassurant c’est que les personnes qui m’en ont parlé travaillent… dans un hôpital et que le mail, je l’ai reçu via la CODIPAC, la commission diocésaine de communication.

Stigmatisation
Si on admet la présence de la grippe, on s’entend moins sur sa dénomination. Le terme de grippe mexicaine s’est répandu dans le monde entier au plus grand désespoir des ambassades qui ont fermement demander de rebaptiser la grippe porcine, bien que nous savons désormais qu’elle n’a rien de porcine. Alors comment faut-il l’appeler cette grippe ? H1N1, c’est tout de même peu sympathique. Nord américaine : c’est tout aussi stigmatisant. Grippe A : ça a au moins l’avantage d’être neutre.

Manque de solidarité
Une des opinions partagées par tous ici est que le monde ne nous aime pas ! Les mexicains en ont marre d’être la cible des moqueries du monde entier, sur leur insuffisance en matières de santé ou d’organisation. Marre d’être jugé responsable de ce qui va peut être devenir la nouvelle grippe espagnole (vous noterez au passage une appellation bien stigmatisant pour l’Espagne !).
On dénonce ici le manque de solidarité des autres pays. Notre voisin cubain a été le premier à suspendre ses liaisons aériennes. D’autres pays l’ont suivi ou sont sur le point de le faire. C’est un manque de solidarité écœurant.
Manque de solidarité… et pourtant rapidement la banque mondiale a débloqué rapidement quelques milliards de dollars et surtout la Chine a envoyé pour 4 millions de dollars de matériel médical. C’est Calderon en personne qui est venu en pleine nuit réceptionner l’avion.
Alors ils sont pas gentils ces chinois ? NON !! Et pourquoi ? Parce qu’ils ont mit en quarantaine un couple de personnes venant du Mexique. Réponse immédiate du ministre du tourisme qui appelle à ne pas aller en Chine, en représailles contre cette attitude odieuse.

Alors, vous l’aurez compris, si vous voulez être sympa avec les mexicains :
1. Ne parlez plus de grippe mexicaine !
2. Ne fermez pas vos frontières, au contraire invitez-les à passer quelques jours de vacances chez vous ;
3. Ne leur faites pas remarquer, une fois de plus, que leurs systèmes de santé et d’organisation sont défectueux et rongés par la corruption ;
4. Soyez solidaires, plantez des cactus !

samedi 2 mai 2009

Vacances
La semaine derniere, apres avoir fêté son anniversaire, Andres est parti pour deux mois de vacances. il va rejoindre sa famille, en partie, a Huston. Il a finalement eu de la chance de partir deux jours avant l'état d'alerte sanitaire. Il sera de retour le 24 juin. En attendant, je me suis récupéré la compta de la paroisse.





Nos amies les poules


Nous devons nous occuper des poules d'Andres. Ce matin, nous leur avons construit un joli petit abris.








Messe express


Grippe oblige, les réunions, célébrations, messes sont annulées ou doivent être célébrés en rite bref et á l'extérieur. Ce lundi, a Paixtzan, 5 baptemes en moins de 20 minutes, record battu !




Miracle
la suppression des cours a été prolongée jusqu'au 11 mai. sont proscrites toute reunion, fermé tout lieu de rassemblement...dont...les cantinas !! Il n'aura fallu rien de moins qu'une épidémie pour arriver á fermer pour deux semaines les cantinas du pays. Petit rappel: ici, n'existe pas la culture du bar pour aller prendre un verre entre amis, la cantina, si t'y va, c'est pour ressortir totalement pinté. Apres avoir résistées quelques jours, les cantinas ont fini par fermer. Comme quoi il y a aussi du bon dans la grippe !