Me voici donc parti mercredi soir. Je ne sais pas trop comment cela est possible, mais nous sommes arrivés avec une heure et demie d’avance sur le DF, c'est-à-dire à 5h du matin. Comme à Paris, c’est l’heure où tout s’éveil ici. J’ai pu faire l’ouverture du métro et traverser la ville sans trop de difficulté. Il faut 1h30 de métro pour gagner la station de métro la plus proche de la maison des spiritains. J’ai pu arriver pour les Laudes et le petit-déj, c’était parfait !
Nous voilà donc de nouveau à l’INM. Il y a un peu de monde, nous attendons. Et au moment où c’est à nous, je me suis rendu compte que j’avais oublié mon passeport sur Tanlajás… conclusion, j’ai gagné le droit de revenir une autre fois sur le DF pour faire mon visa… (en même temps sinon ça n’aurait pas été très drôle.)
Pour le retour dans la Huastéca, j’ai choisi de voyager de jour pour profiter du paysage parce que de nuit on voit tout de même moins bien. Je suis passé par la « route des montagnes », et non par le plateau via San Luis Potosi comme à l’aller. Le prix du transport est nettement mois cher, et on comprend assez rapidement pourquoi. Premièrement : la compagnie flecha roja n’est pas exactement une compagnie de luxe ; deuxièmement : il ne faut vraiment pas être malade en bus. Mexico est situé sur le plateau central à 2200m d’altitude. Trois heures après la sortie de Mexico nous commençons à monter dans les montagnes jusqu’à un col à environ 2600m. Jusque là tout va bien. Le seul problème c’est que la plaine de la Huastéca est à 200m d’altitude. Les six dernières heures de bus ne sont que virages et courbes. Inutile de préciser que le chauffeur n’a peur de rien et que son jeu préféré consiste à couper les virages… Au bout de deux heures tout le monde est vaguement barbotés… j’ai pris le bus à 10h du matin et suis arrivé à 21h30 à Tanlajas avec un mal de ventre assez sympathique.
Cependant, il faut avouer que cela vaut tout de même le coup, le paysage est magnifique. On passe du plateau un peu désertique aux montagnes vertes de l’état d’Hidalgo pour arriver à la végétation tropicale de la Huastéca.
1 commentaire:
Ca me rappelle des souvenirs, le bus en montagne... Vive le Mercalm !
En tous les cas, pour le passeport, ça ne m'étonne pas vraiment venant de toi ...
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