
No Hay democracia verdadera y estable sin participación ciudadana y justicia social
En ce contexte politique d’élections, le service de pastoral social de la conférence des évêques mexicains a publié un message au titre choc : NO HAY DEMOCRACIA ; il n’y a pas de démocratie. Le titre en entier n’apparait qu’en deuxième page : il n’y a pas de démocratie véritable et stable sans participation citoyenne et justice sociale. Le tract distribué dans les églises résume en dix-huit points le message que l’église mexicaine a formulé à l’approche des échéances électorales.
Morceaux choisis :
« L’Eglise catholique n’est pas une entité politique mais si, elle est une institution social dont la mission lui intime de ne pas perdre son indépendance et son autorité morale pour plaider en faveur des pauvres. »
« L’objectif est d’impulser un vote responsable. Nous n’entendons pas par cela un prosélytisme politique ni même une politique partisane. Nous ne prétendons pas utiliser notre ministère pour influencer les fidèle à voter pour un choix déterminé, mais les exhorter à discerner avec un esprit critique et à prendre une décision conforme à l’évangile et à leur conscience éclairée. »
« Les partis politiques ont une grande responsabilité dans le renforcement de la démocratie, pour cela il doivent encore faire un sérieux effort pour représenter authentiquement les aspirations et les nécessités du peuple. Un signe visible serait apprécié : l’austérité des dépenses de campagnes. Ainsi, les coûts élevés sont une insulte aux habitants les plus pauvres de notre pays. »
Le document se poursuit en proposant cinq qualités que devraient posséder un candidat :
1. L’honnêteté, principe antidote à la corruption ;
2. La connaissance des nécessités des gens ;
3. Engagement à la réconciliation et à la justice ;
4. Capacités suffisantes, la bonne volonté n’est pas suffisante. La démagogie est toujours trompeuse ;
5. Sensibilité pour les pauvres, pour les exclus, pour les indéfendables, démontrée non seulement pendant la campagne mais dans sa vie quotidienne.
Nous avons essayé de passer les six candidats de Tanlajás à l’épreuve de ces critères… peu réunissent plus de trois qualités ; deux d’entre eux ne semblent pas en présenter plus de une ou deux. C’est toujours très rassurant.
Le document complet est téléchargeable sur le site de la conférence des évêques mexicains.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire